LES DERNIERS AMENAGEMENTS DU PROJET PHOTOVOLTAÏQUE

           Finalement, à quoi se résume notre projet photovoltaïque ? Il faut en refaire brièvement l’historique pour comprendre son évolution, depuis qu’il a été conçu dans ses grandes lignes. Au départ, c’est-à-dire trois ans auparavant, le projet d’occupation du sol était de 120 ha. Projet bien reçu même par les protecteurs de l’environnement puisque leurs représentants qui assistaient aux réunions préparatoires, notamment « Vive la Forêt », « Nature Environnement Nord-Médoc » et l’ACCA de Naujac, n’ont jamais émis  d’avis défavorables.

A ce projet qui n’avait rien de pharaonique est venue s’interposer la politique gouvernementale qui a décidé de baisser d’une façon drastique le pris de rachat du kilowatt à ce point tel que certains investisseurs se découragèrent. Quelques contingences environnementales telles que la protection d’une espèce rare de papillons sont venues s’ajouter aux difficultés de la réalisation du projet initialement prévu.

Où en sommes-nous aujourd’hui ? A 50 ha et encore scindés en deux tranches. La première de 25 ha sera surement réalisée puisque nous avons eu la chance d’obtenir l’agrément gouvernemental (comme la commune de Sainte-Hélène) pour la mettre en œuvre. Occasion à ne pas laisser passer d’autant que notre partenaire initial, la société Valorem, est restée fidèlement à nos côtés durant toutes ces péripéties.

Dans l’immédiat, 25 ha seulement et seulement 25 seront occupés, entre les lieux-dits le Baron et Vignolles. La deuxième tranche est rejetée dans un futur incertain, compte tenu que dans les prochaines décennies rien ne nous garantit que nous auront les mêmes conditions. A noter que nous laissons quand même plus de 800 ha de forêts communale à la libre disposition des amoureux et pratiquants de la nature.  Ceci dit, et pour rassurer tous ceux-là, engagement est pris de ne pas construire ailleurs de structures photovoltaïques. Il faut en outre ajouter que cet emprunt à la nature a été largement compensé par un échange d’une cinquantaine d’hectares à la Pouyère et autant à Groussac, surfaces  en partie vouées au reboisement. Cela faisant partie des conditions du projet initial.

Il est prévu dans le projet actuel des passages pour le gibier entre les « blocs » de panneaux. Ces coulées vertes permettront aux animaux de circuler.*

Telle est la situation actuelle. Un aménagement qui ne lèse ni hommes ni bêtes, si l’on peut dire mais qui sera d’un apport financier non négligeable pour le budget de la commune. Une petite rente annuelle en terme de location de terrains et une avancée dans le cadre de notre politique concernant les énergies renouvelables.

* Notre plan ci-dessus montre clairement la disposition des ensembles de panneaux et les coulées vertes. Seuls les deux blocs situés le plus au sud-est sont concernés par le projet actuel.