A NOS FIDELES VISITEURS
UN NOËL MAMMAIRE
Un peu avant les fêtes, un couple de promeneurs affolés : " Allo la mairie ? Il y a une invasion de méduses au Pin Sec !" Branle-bas de combat, toutes les forces de sécurité font mouvement vers la plage. Toutes les forces, c'est à dire notre ASVP et sa voiture largement non banalisée. Constatations faites de visu, de tactu mais aussi de sentu : ce n'étaient pas des méduses mais des prothèses mammaires échouées sur notre plage par la faute d'un bateau espagnol qui avait perdu un container de ces précieux artifices de la séduction féminine, au large des côtes. C'était un drôle de cadeau : Un noël mammaire (j'espère que le bon maire de Bègles me pardonnera ce jeu de mots). Et pourquoi espagnol ? Ah, on n'accuse pas sans preuves. Le liquide qui gonflait ces coussins de plastique contenait encore des fragments d'olives et d'anchois. Une huile alimentaire de récupération mal filtrée. Et si on écrasait l'une d'elles, une violente odeur de churros et de paëlla vous montait aux narines comme un jour de féria à Séville. Elémentaire mon cher Watson ! Heureusement que le container est tombé. Il y a une justice tout de même. Imaginez de pauvres filles transplantées se trimballant avec deux litres d'huile rance dans le soutif. Un bain de friture ayant servi une vingtaine de fois révèle forcément un jour ou l'autre ses origines, ça se trahit les vieilles odeurs surtout quand elles ont une puissance évocatrice telle (voir la madeleine de Proust). Imaginez le dialogue ô combien romantique lors d'une nuit d'amour : "Chérie, je ne sais pas pourquoi mais quand je te caresse les seins, j'ai une soudaine envie de merguez". Mais que vaut-il mieux, des gels aux esters de glycol utilisés dans les carburants ou une bonne vieille huile d'olive bien naturelle ? Au moins c'est bio. Blague à part, j'aimerais bien qu'un certain fabricant, dont je tairai le nom, se fasse greffer à la place des testicules en or qu'il s'est fait en vendant des prothèse au contenu frelaté, deux prothèses mammaires de sa composition, ainsi il pourra s'asseoir dessus avant qu'elles n'explosent.
Allez, vous n'avez pas marché j'espère ? C'est une petite blague pour remercier les visiteurs assidus de notre blog qui ont maintenu une moyenne de 108,8 visites quotidiennes, pour les sept derniers jours passés. Continuez !