REUNION PUBLIQUE DU 27 MARS 2009

COMME UNE REUNION DE FAMILLE

          La salle se remplit peu à peu pour arriver au final à une centaine de personnes. Jean-Bernard DUFOURD commence par dresser la liste de toutes les réalisations. Une performance qui résume tout : « 70 à 80% du programme électoral a été réalisé en un an » affirme le Maire, sous un murmure d’approbation. Reprenons les principales réalisations évoquées : le goudronnage de la cour de l’école et l’aménagement des espaces verts pour 37 000 € HT, la refonte de la bibliothèque, les traditions festives relancées, le nouveau dynamisme du milieu associatif, le bus municipal mis à disposition des habitants le mercredi, les permanences régulières sur les questions d’urbanisme, l’information plus large sur trois vecteurs Trait d’Union, blog et site, l’antenne sociale avec la mise en place d’un conseil d’administration associé au CCAS, l’achat du tractopelle d’occasion pour 35 000 €, la restructuration du camping avec les travaux entrepris, les nouvelles conventions pour les commerces et un règlement destinés aux campeurs pour éviter le désordre et les fraudes, la réfection des deux courts de tennis, la relance de l’activité forestière en partenariat étroit avec l’ONF et la DFCI, le retour de la boulangerie, les consultations lancées pour le périmètre de sécurité du forage du Baron, le document unique de prévention des risques, l’acquisition du Paradou (15 000 € + 10 000 € pour la licence IV).

  Ce programme a été effectivement réalisé depuis mars 2008. Les projets pour 2009 ne sont pas moins ambitieux. On note la création d’un Centre de Loisirs pour enfants d’âge scolaire, le soutien partenarial de la commune à la création d’une micro-crèche, la réfection de la route de Groussac pour 190 000 € TTC, la révision du PLU et la convention d’aménagent du Bourg, la station d’épuration de Saint-Isidore, l’aire de camping cars au Pin Sec…….et de nombreux projets encore à l’état embryonnaire qui, dans les cinq ans qui restent, vont prendre forme et vie. Tels ces projets à long terme sur le développement durable : le parc éolien déjà bien engagé dans sa réflexion et son aspect administratif et l’idée de panneaux photovoltaïques sur plusieurs hectares.

  Le Maire annonce enfin l’obtention par la commune d’une taxe de 1,50 € par tonne entrante sur le site de la Pouyère, soit une somme de 37 000 € chaque année et cela sans modification de la TEOM pour les Naujacais. Manifestations de satisfaction de la salle. Et lorsque l’orateur rappelle que la commune reçoit un don de 20 669,30 € tous les ans, montant des indemnités du maire et des adjoints, c’est une salve d’applaudissement qui part de l’assistance.

  Puis la parole est laissée aux Naujacais présents dans la salle. Beaucoup de remarques et de questions intéressantes qui ont reçu des réponses mais seront reprises en travail interne pour que des solutions soient apportées. Reprenons ici les principales : précisions sur le PLU, le projet Safran, dangerosité de la friche industrielle, limitation de vitesse sur la départementale D 101, l’assainissement, la Poste et la restriction des dépôts d’argent, besoin d’un policier municipal, les poids lourds et la route de la Gravière, diversité des essences autres que le pin, le débit d’internet et ….les fossés, les kilomètres de fossés si difficiles à entretenir.

  Pour terminer ce compte rendu, insatisfaisant parce qu’il ne reflète qu'imparfaitement la richesse des échanges, osons une réflexion. On aurait souhaité une assistance un petit peu plus fournie et des questions un tout petit peu plus « pointues », voire plus insidieuses. Mais le climat était à la confiance, apaisé, comme dans une réunion de famille. Les Naujacais s’intéressent-ils moins aux affaires publiques ? On ne le pense pas. Alors seraient-ils satisfaits de la transparence avec laquelle travaille l’équipe municipale en place et de l’abondante information qu’ils reçoivent par ailleurs ? Ont-ils acquis cette confiance devant la facilité d'accès à la mairie et la disponibilité du Maire et des élus ? Sont-ils à ce point rassurés par le travail qu’ils peuvent constater sur la commune et par la présence des responsables sur le terrain en maintes occasions ? Ce ne sont que des questions mais elles méritaient d’être posées.