DU NOUVEAU SUR LA BIOMASSE

Le 19 mars 2014, Monsieur Michel Boisson, de la société Valorem et chef du projet biomasse de Naujac, est venu en mairie pour signer le sous-seing privé entre le commune, représentée par Jean-Bernard Dufourd,  et sa société. Cet acte entraîne une consignation d'un montant de 15 000 € qui sera versé à la commune pour la réservation des terrains (le PC sera déposé en avril 2014 après une étude d'impact qui est en cours). C'est la société "Naujac Biomasse", créée à l'occasion pour investir dans le projet, qui prévoit 15 emplois lors de son installation. Monsieur Boisson prévoit quelques emplois hautement spécialisés qui seront recrutés ailleurs mais les emplois ne demandant pas une compétence spéciale seront offerts à la main d'oeuvre locale et en priorité aux Naujacais. L'usine fonctionnera en "3x8" car la chaudière ne peut être arrêtée. Cette unité fonctionne en quasi autonomie énergétique. A partir de la chaudière, on peut produire chaleur puis vapeur, lesquelles alimentant une turbine qui produira de l'énergie et la chaleur nécessaire au séchage du son de bois. Cette production de granules de qualité supérieure atteindra 150 000 tonnes par an. Elle est pour l'instant destinée à l'utilisation industrielle, mais dans l'avenir, il est possible qu'elle s'adresse aussi aux particuliers (1 ou 2 emplois de plus pour l'ensachage). Les aires de stockages, 5 à 6 hectares ont été louées 3 ooo € l'ha à l'année. Comme nous l'avons déjà dit, la commune doit toucher 100 000 € à la construction de l'édifice si celui-ci est bâti dans les cinq ans qui suivent. En cas de non réalisation la commune se réserve le droit de racheter les terrains au prix de vente. Il faut ajouter à tout cela la Contibution Economique Territoriale (ex Taxe professionnelle) qui profitera également à Naujac, après passage par la CdC. Voilà un projet qui s'incère bien dans notre économie locale puisqu'il fait appel à la forêt et qu'il participe à la palette des énergies renouvelables.

Photo Robert Boivinet : M. Michel Boisson, Jean-Bernard Dufourd, Guy Noyer et Gérard Libert.